Baccarat onze Verres à porto, modèle Aumale, en cristal pressé. Vers 1870

Baccarat onze Verres à porto, modèle Aumale, en cristal pressé. Vers 1870
Baccarat onze Verres à porto, modèle Aumale, en cristal pressé. Vers 1870

Baccarat onze Verres à porto, modèle Aumale, en cristal pressé. Vers 1870
Suite de onze (x 11) V ERRES À PORTO, ou à VIN BLANC, réalisés en épais cristal translucide, moulé à la presse et agrémenté de motifs taillés à froid. Chaque verre repose sur un socle octogonal biseauté (rapporté et soudé à chaud à l’outil), orné au revers d’une rosace saillante taillée-main ; ledit socle est surmonté d’une courte jambe balustre, à pans coupés. Sur la paraison, ces verres arborent un beau et imposant décor, moulé en relief, d’une succession tournante de larges palmes et plumes stylisées, évocatrices et rendant hommage à la carrière militaire, en Afrique du Nord, du fils de Louis-Philippe (roi de France) : Henri d’Orléans, dit Duc d’Aumale. La technique par laquelle sont réalisés les présents verres, rares, est doublement intéressante : au-delà de l’intérêt historique (modèle créé en référence à un illustre personnage historique), le travail de verrerie mêle à la fois un décor moulé-pressé – palmettes sur le corps des verres – et des éléments ciselés à froid – jambe et socle sont ainsi travaillés. Ces éléments, ciselés à froid, renforcent et amplifient la brillance du cristal, et contrastent avec le décor moulé, de belle qualité. Il est rare, sur un même verre, de rencontrer ces deux techniques réunies. Ici, elles se complètent parfaitement, et apportent une certaine originalité, un caractère peu commun. Travail réalisé par la Manufacture de Baccarat ; époque XIX°, période Charles X, vers 1870. Modèle « Aumale ». Ce modèle, « Aumale », est particulièrement rare, atypique et intéressant. Le modèle, cependant, est bien connu : une rapide recherche, sur Internet, suffit à se rendre compte que ces verres ont bien été produits par Baccarat. La qualité des verres, par ailleurs, parle d’elle-même : ces verres sont bien issus de la Cristallerie de Baccarat. Les palmettes, représentées sur le corps de la carafe, évoquent en effet les épaulettes de l’uniforme du Duc, renvoyant à sa carrière militaire. Henri d’O rléans – ou Duc d’Aumale – es t aussi, par ailleurs, l’héritier et le restaurateur du Château de Chantilly, tel que nous le connaissons aujourd’hui. Service dessiné, créé et produit au cours des années 1870. Il s’agit donc d’un modèle intéressant, très beau et rare de qualité, et relativement difficile à trouver. Production de luxe, du XIX° siècle. Série de verres en très bel état (tous les détails figurent ci-dessous). Hauteur d’un verre, 09.75 CM. Diamètre au buvant, 05.40 CM. De 05.20 x larg. De 05.20 CM. L’ensemble est en excellent état de conservation. Cristal limpide, bien brillant, non opacifié ni altéré (pas de voile calcaire). Les dix premiers verres sont en parfait état. Je note simplement, sur deux d’entre eux, d’infimes traces d’utilisation présentes sous le buvant, mais invisibles et sans aucune conséquence (il s’agit de deux petits manques de matière situés sous deux des onze verres, qui n’altèrent nullement les verres, puisque situés dessous : cela ne se voit pratiquement pas). Il s’agit donc d’usure minimes. Huit verres sont en absolu parfait état ; deux sont donc en très bon état (puisque présentant ces légères usures). Éclat au socle du onzième verre. Il y a donc dix verres en excellent état ; seul le onzième verre est réellement usé. Très belle et rare série.
Baccarat onze Verres à porto, modèle Aumale, en cristal pressé. Vers 1870